Collectif
Une rose est une rose, Michel Parmentier & pratiques contemporaines
304 p., 14,5 x 20 cm
24 p.
ISBN 978–2‑9530429–7‑9
Novembre 2015
En 1913, Gertrude Stein écrivait « Une rose est une rose est une rose est une rose » et Marcel Duchamp proposait son premier ready-made (aidé), la Roue de bicyclette. Chacune des deux œuvres introduisait l’idée de la répétition à l’identique d’une chose semblant ne rien dire et vider l’œuvre d’art de sa profondeur symbolique. Depuis Frank Stella a enfoncé le clou avec sa fameuse déclaration « Ce que vous voyez est ce que vous voyez », et le vers célèbre de Marcelin Pleynet « Le mur du fond est un mur de chaux » semble avoir émis l’idée de la littéralité comme mode possible de l’art, d’un art procédant par prélèvement, répétition, neutralité du sujet, revendiquant la surface contre la profondeur, refusant la métaphore ou la psychologie, usant apparemment de l’évidence du visible et du lisible – tout ce dont témoigne l’œuvre de Michel Parmentier.
Avec des textes de Pierre Alferi, Benoît Auclerc, Jan Baetens, Stéphane Baquey, Bernard Blistène, Vincent Broqua, Antoine Cazé, Anne Favier, Joe Fyfe, Karim Ghaddab, Jean-Marie Gleize, Abigail Lang, Alain de Libera, Romain Mathieu, Laure Michel, Frédéric Montégu, Jean-Marc Poinsot, Jean-François Puff, Nathalie Quintane, Camille Saint-Jacques, Éric Suchère, Tristan Trémeau et Pierre Wat.