Pascale Rémita, Peinture froide prend feu

Édi­tions Imogène

Textes de Judi­caël Lavrador, Camille Paul­han et Éric Suchère
Édi­tions Imogène
160 p. 28 x 20 cm
29 €
Sep­tem­bre 2021

Pas­cale Remi­ta con­voque le réel en l’assourdissant. L’étrangeté qui se dégage de sa pein­ture révèle une grande finesse aux abor­ds opaques et aux con­tours flous. Les sur­faces, les paysages, le vivant y cohab­itent pour ne faire par­fois plus qu’un. L’œil tente de s’accrocher pour finale­ment être emporté. On découvre le tra­vail de Pas­cale Remi­ta comme on regarde un film de Lynch : on tente de se ras­sur­er en se référant au réel ou on accepte de lâcher prise pour jouir des sen­sa­tions que la pein­ture nous offre. Accepter de se laiss­er sub­merg­er par ces images engour­dies, c’est sans nul doute la meilleure façon d’entrer en con­tact avec ces pein­tures, ces fusains et ces films qui touchent tantôt à l’informel, à l’évanescent, tantôt à la triv­i­alité et la rugosité d’images trouvées revisitées.