N° 296 (mai 2022), Les vivants et les morts IV

…est une soli­tude… est une soli­tude dans l’avancée… dans l’avancée vers… vers ce point là-bas… dans la clô­ture qu’est le gris… hori­zon ana­logue vers lequel se tend… ne se résout… est le flot­te­ment du gris… le flot­te­ment des gris con­tre… bar­rage d’hiver con­tre… est une mélan­col­ie grise que plombe… est ana­logue ciel… que bute sur… s’arrête sur… qu’imagine qu’est le silence… qu’imagine la fin dans la non-réso­lu­tion de l’espace… s’arrête … indéter­mine… est une soli­tude… est un promon­toire… une éten­due ombre gag­nant… lande ocre avance sur into­na­tion terre… sur into­na­tion mer con­tre into­na­tion ciel… pour­risse­ment ocre nap­pant… qu’est l’espace que crée… dans le pro­longe­ment de… bal­ayage obstrue sur l’humide terre basse… terre con­tre ciel eau… appro­pri­a­tion immo­bile du sub­strat… terre gaste… que s’arrête sur et con­tre la pre­mière bande grise… au bord du dernier fil­a­ment vert là… est une soli­tude… une soli­tude cadrée… annonce qu’ici se passe sans aucun là… qu’est cet espace dernier par­mi qui con­stitue ce qu’est… est la con­clu­sion dans le geste rapi­de… que nul jouit… qu’images ne sub­sis­tent sinon celle qui est elle-même sa fin… de si peu en appo­si­tion… de la réserve vis­i­ble… de la mai­greur de sa sub­stance qu’incarne au min­i­mum dans l’abandon de toute vel­léité de… sinon que se tient là… souf­fle chu­choté du badi­geon… qu’imagine stase… est un rap­pel des gris… des formes d’ombres… de ce qui trem­ble au loin… juste… est la pro­jec­tion… ten­ta­tives pour délim­iter une sur­face par celle annexe… qu’indexe dans le même temps que désin­dexe… dans la fin de la croy­ance en… qu’il reste à pour­suiv­re encore une fois l’impossible de la présence fan­tôme… si dans quelque tach­es peut se main­tenir… ou les ombres der­rière l’écran… ou la pos­si­bil­ité d’un paysage… sa nostalgie…