N° 328 (janvier 2025), Part de

Au bal­con, il regarde, la rue, les fig­ures, les voitures, regarde vers, dans la pénom­bre observe… Dans la brume mati­nale, à peine, que l’église se devine et que nuages se lèvent sur la plaine… Assis sur le divan, dans la lec­ture qu’absorbe, fume, dans le calme des jours, au soleil sur la peau… Elle, habil­lée de blanc qui regarde en cou­sant, le geste arrêté, un instant, un instant avant que… Endormie, feignant, à peine les yeux ouverts, à peine, de sa chevelure, ses cheveux, les vagues… Les promeneurs sur la plage, si loin, tach­es som­bres sur sable roux à la mod­u­la­tion bleue, nuage… Que dis­cu­tent, échangent, d’un groupe à l’autre, assis ou debout, dans la douceur de l’air… Si sem­blables, l’une et l’autre, dans les vête­ments, les mêmes, regar­dent et pensent cha­cune… Qu’est l’étendue, le ciel, vaste, d’ocre, de la plage aux falais­es, dans toute la pro­fondeur, qu’est… Débouche, la vue, la riv­ière en con­tre­bas et le pont effon­dré puis, loin, les mon­tagnes bleutées… Tan­dis que le ciel bleu, les nuages au loin, au ras des arbres, dans le bruit des travaux des champs… Il est, là sous le ciel gris, là, au bord, regar­dant vers, le trou­peau, la roche, là, sous le ciel gris… Sur les bancs de sable, les ani­maux pais­i­bles, cer­tains dans l’eau calme sous le ciel nuageux… Et elle qui se regarde, se mire à la sur­face de l’eau, en son image par­mi les feuilles de nénuphars… De la route embour­bée, les flaques, entre les maisons, de la route ser­pen­tant vers, est le soir… Ne sont qu’ombres, sil­hou­ettes amor­phes, présences fan­toma­tiques sous le gris du ciel som­bre… Le soir, le couchant, en teinte som­bre d’orange s’étendant sur tout, herbes, fleuve et bateaux… Alors que décline, que les ombres s’allongent, que les nuages s’obscurcissent dans la nuit à venir… Est noc­turne, dans le clair de lune, la neige, le ruis­seau gelé, les arbres épais, en silence total… Sous le ciel étoilé, les mass­es som­bres des bâtiss­es ou bien arch­es d’un pont éclairées, la lueur…