Collectif

La Transgression en question, Ed Paschke & pratiques contemporaines

Galerie Jean Fournier / Frac Auvergne

248 p., 14,5 x 20 cm
24 €
ISBN 978–2‑9530429–3‑1
Novem­bre 2016

L’héritage de la moder­nité nous con­va­inc aujourd’hui encore que l’innovation ne va pas sans trans­gres­sion, que la créa­tion ne saurait se dis­penser d’une éthique de la table-rase. Il en résulte un culte de l’artiste héroïque bous­cu­lant les idées reçues et con­tes­tant les valeurs établies. Le fait que les insti­tu­tions, les médias, le marché et le pub­lic fassent désor­mais leurs choux gras du scan­dale, doit nous inter­roger. Pourquoi notre société a‑t-elle tant besoin de trans­gres­sion et de quoi celle- ci est-elle le signe ? Certes, le siè­cle des avant-gardes a mis à mal bien des tabous et il serait vain de croire l’entreprise dépassée, mais on peut aus­si se deman­der si la trans­gres­sion n’est pas dev­enue, en même temps qu’une fig­ure oblig­ée, une néces­sité au renou­velle- ment des modes et des sen­sa­tions ou si elle ne s’est pas déplacée ou retournée ce dont témoigne l’œuvre d’Ed Paschke, artiste fig­u­ratif décalé et grinçant mélangeant des esthé­tiques antag­o­nistes dans une pein­ture à l’esthétique douteuse.

Avec des textes de Den­nis Adri­an, Erwan Bal­lan, Hervé Cas­tanet, Karim Ghadd­ab, Philip Gus­ton, Kate Hors­field, Jeff Koons, Arnaud Labelle-Rojoux, Bernard Lafar­gue, Romain Math­ieu, Yves Michaud, Ed Paschke, Emmanuel Pernoud, Jean Rault, Camille Saint-Jacques, Darthea Spey­er, Éric Suchère, Jean-Charles Vergne et Jean-Philippe Vergne.