Éric Suchère

Le Motif albertine

MeMo

64 p., 15 x 19 cm
12 €
ISBN 2–910391-37‑X
Juin 2002

Le Motif alber­tine est une suite de sept petits textes for­mant un ensem­ble énig­ma­tique, liés par la reprise de mêmes motifs – la trou­blante appari­tion d’une jeune fille, deux collines et leurs ter­rass­es – ou d’une même séquence de texte – cette inter­ro­ga­tion sur « l’image totale de la lis­si­tude totale, totale ». Écri­t­ure du pli, de la coupe, du retour et de l’esquive. Le Motif alber­tine d’Éric Suchère inter­roge la pos­si­bil­ité de tran­scrire la fas­ci­na­tion d’un homme – « la fas­ci­na­tion que la serveuse exerce sur moi », par exem­ple –, la dif­fi­culté de ne pas être pris­on­nier d’une image trou­blante que l’écriture ne pour­rait que figer. Retard, retour, hoquets du mou­ve­ment du texte, reprise en « fic­tions-mots » d’un événe­ment dont on red­oute la perte, for­ment l’attraction même d’un texte insai­siss­able qui sem­ble vouloir « dire un sen­ti­ment de beauté », sans le « corrompre ».

Pierre Hild, Le Matricule des anges n° 40, sep­tem­bre-octo­bre 2002