N° 241 (octobre 2017), Noir

De la découpe sur noir du pro­fil passe au lignes par­al­lèles, réseaux stricts col­orés des plis et lig­a­tures, aux très légères tor­sions que con­t­a­mi­nent un peu tous les motifs flo­raux, éclats mul­ti­ples autour irisant la sur­face où se trou­vent, cam­ou­flés, deux/trois lépi­dop­tères. Un mur vio­lacé, une jeune femme et son ombre portée, peau très blanche, yeux gris en aman­des, bouche fer­mée aux lèvres rose léger et le reste forme noire, broderie, bor­ds et per­les, boucle noire, ruban noir, demi-cer­cles ajourés, lignes, tri­an­gle et tubes tout con­tre la trans­parence infime d’un voile – gaze léger ondu­lant – et l’épingle dorée main­tenant dans le noir, si ténue que sou­tient le lis­eré blanc sur noir ou que passe, alter­natif, du virtuel au réel ou de l’épingle à l’œil qui, dans sa légère oblique, fixe-attire, ne fait que. Ou se tient, teint ivoire, donne la tonal­ité d’autres – robe, cheveux, buis­sons, arbres… –, absente à tous, à nous, main­tenue dans le noir de buis­sons, épineux pro­lifère, trou noir con­tre ciel bleu lac­té et aux pointes, fin réseau, héris­sant la sur­face où se nichent, dis­crètes, les tour­bil­lons-remous, des boucles, traits cuiv­rés. Le corps de pro­fil en par­tie dans l’ombre, à ce lien col­oré, d’un vête­ment à un pli, d’une masse au drapé, tant du regard que dans la bouche entrou­vre, au léger humec­té de la lèvre inférieure don­nant points de bril­lance, petits points en écho parse­mant le total, prenant le tonal d’autres ou écla­tant plus sur le bord des iris, sur pen­den­tif ou bien sur le col blanc rayant, raclant la sur­face noire.