N° 299 (août 2022), Paraphrase
Dans la précision des contours des nuages, se perçoit encore une fois par une légère modification du relief où les choses perceptibles par cette altération minimale peuvent être à la fois l’espace et le temps, une entité immobile et immuable, où ne peut que remarquer ce qui se passe à ce moment-là comme les perceptions des surface s’éloignent et s’obscurcissent, dans la zone grise éclairée, dans la vision périphérique qui s’ouvre, qu’il suffit de citer quelques noms pour que ce moment de suspension se produise, que les choses se relient dans la répétition, dans ce sursaut momentané, que celles qui ne sont pas différenciées finiront par n’être, encore une fois, que quelques grandes masses, dans le contact avec les choses les plus élémentaires, encore une fois dans le contact, comme nous commençons à nous ressaisir, dans le poids ressenti lorsqu’effleure, black-out complet laissant derrière lui un vide à la fois dans l’espace et dans le geste, la position solaire renvoyant, scintillantes, en teintes nombreuses, différenciés, sans aucune interruption, brillance et la transparence formant un fond gris qui traverse tout le paysage, bruit de fond qui se produit lorsque le flux et le reflux du courant traversent les multiples projections sur le fond, font apparaître des images presque identiques à l’arrière-plan, rendant difficile l’observation de chaque image comme la main qui s’ouvre pour essayer de saisir quelque chose, mais qui n’a rien à quoi s’accrocher, recommence, encore et encore, jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus tenir et recommence, devient alors ce qu’était à l’origine, englobant tout ce qui l’entoure, essayant de conceptualiser ou d’observer chacune des images produites, indépendamment les unes des autres, qu’elles semblent être sans fin avant, pendant et après, que s’offrent comme surfaces et se stabilisent.