N° 315 (décembre 2023), Se saisit

Une fig­ure marche. L’image est trou­ble. Est une image sans qual­ité. Est là, juste là, que rien ne per­turbe dans la per­fec­tion du dou­ble, le dupli­ca­ta. S’assied, regarde vers, est une réminis­cence filmique, la sen­sa­tion de ce qui reste de l’image, l’impact, dans ses pen­sées vers, à la dif­férence est, s’ajoute comme une nar­ra­tion pos­si­ble, un extrait, regarde, oui, regarde, se regar­dent, oui, se regar­dent et l’arbre et le ciel, dans le panora­ma, l’étendue, les nuages jusqu’à loin, la présence inquiète, là, blanc gris, sur l’eau, se retourne, glisse sur l’onde, à l’instant même, en rouge plus jaune, est la présence inquiète, refais le chemin à dis­tance des années dans le com­mun de la pose, vers l’autre, se dédou­ble, super­pose l’extérieur et l’intérieur, dans la quié­tude des jours, une mise à dis­tance, un espace, l’organisation, là, juste là, que donne une géométrie jaune vio­lette, l’abstraction, l’artificiel de vert, jaune, bleu, gris, rose, impose le bleu, la brume, le bleu, le jour, la lumière, s’impose, quand toutes les formes se dis­sol­vent, sur­prend, l’harmonie blanc noir, l’austérité con­tre fan­tas­magorie couleur, les reflets noirs sur l’onde où la présence clair-obscur dans le reflet, l’inversion, l’image miroir là, en face, dans le décor, est là, est la reprise, dans le souf­fle calme sur l’onde, les roseaux, le ciel bleu argent, sur le bord, là, sur le bord, caché dans les roseaux, à la recherche de, en une présence dis­crète qui regarde, regarde, les images dédou­blées, la super­po­si­tion con­fuse de l’extérieur et de l’intérieur et ce qui est elle, à dis­tance, là, dans la sépa­ra­tion, le reflet qui se saisit ain­si, à la tombée du jour, dans la tonal­ité bleue, l’avant-plan brun, l’éclat jaune léger, le sou­venir, est un sou­venir quand refait le même geste à dis­tance des années en tou­jours une distance.