Erik Lindner

Terrain

cipM / Spec­tres Familiers

40 p., 15 x 21 cm
10 €
ISBN 978–2‑909097–63‑3
Juin 2007
Traduit du néer­landais par Éric Suchère avec l’aide de Kim Andringa

« Au regard du voyageur, tout est motif d’étonnement. Les car­nets de voy­age ont ceci de com­mun qu’ils par­ticipent tous de l’aide-mémoire. Odeurs, gestes, mou­ve­ments sont con­signés. La lec­ture de ces notes pro­duit une vision fil­trée, filmée. Le voyageur peut être poète et faire alors de ses notes, des poèmes. Autres fil­tres, autres films. Erik Lind­ner a écrit, lors d’une rési­dence au cipM en 2004, ce qu’il a vu et ses pen­sées sont un paysage.

Ses notes, des vers à la tonal­ité objec­tivistes, entre obser­va­tions, pris­es de vie et dérives fic­tion­nelles (une Elle en est le personnage).

Ses poèmes, presque des énuméra­tions ver­si­fiées (herbe, vapeur, pain , joggeurs, nuage) sou­vent en forme de distiques :

Le vent se perd en mer

Aucune vague n’a la même dimension

Son regard atten­tif aux vari­a­tions, aux détails, s’arrête. Gros plan, arrêt sur image. Son regard, c’est son style. »

Véronique Vas­sil­iou, Cahiers cri­tiques de poésie n° 15