Philip Guston

Que peindre sinon l’énigme

632 p., 16 x 20 cm
30 €
ISBN 978–2‑85035–107‑5
Sep­tem­bre 2023
Traduit de l’anglais (U.S.A.) par Éric Suchère

Philip Gus­ton est un pein­tre améri­cain emblé­ma­tique. Tout au long d’une car­rière pro­lifique et var­iée, il passe de l’expressionnisme abstrait à un lex­ique pic­tur­al plus per­son­nel qui se car­ac­térise par une imagerie car­i­cat­u­rale et une palette rose qui aura une grande influ­ence sur une généra­tion d’artistes. Né Philip Gold­stein le 27 juin 1913 à Mon­tréal au Cana­da de par­ents juifs ukrainiens, il grandit en Cal­i­fornie où il étudie au lycée des arts manuels de Los Ange­les avec Jack­son Pol­lock. Gus­ton fait ensuite par­tie inté­grante de la scène de l’École de New York dans les années 1950 aux côtés d’artistes comme Willem de Koon­ing et son ancien cama­rade Pol­lock. Il est con­nu pour avoir aban­don­né le suc­cès ren­con­tré avec l’abstraction à la fin des années 1960, entraî­nant sa perte de représen­ta­tion par sa galerie et de vives cri­tiques. Cepen­dant, le tra­vail fig­u­ratif qu’il réalise plus tard tend à être sa plus grande con­tri­bu­tion à l’histoire de l’art : en présen­tant une imagerie récur­rente comme des per­son­nages en capuche, des ampoules, des cig­a­rettes et de grands yeux, ces pein­tures aident à lancer le néo-expres­sion­nisme et pla­cent Gus­ton comme l’un des maîtres du XXe siè­cle. Son tra­vail fait par­tie, entre autres, des col­lec­tions du MoMA de New York, de l’Institut d’art de Chica­go et de la Tate Gallery de Lon­dres. Gus­ton meurt le 7 juin 1980 à Wood­stock dans l’État de New York.