N° 242 (novembre 2017), Pâle
Un parc, des arbres, quelques parsèment, à l’étang, dans sa coupe propose, pense la répartition, équilibre de peu sur l’horizon, le plan, au ciel de bleu léger que modulent nuages en presque indistincts dans les strates moutonnement ou en quasi fumées vers l’horizon, le bas, au bosquet le plus dense et son arche que forme dans le sombre étalé minéral, quasi creux d’Étretat, à l’enroulement des cimes repris, écho multiple, aux groupes d’arbres comme figures en pleine discussion, aux reflets à peine à la surface de l’eau que rien ne vient rider, surface miroir presque contre l’agitation vibrante de toutes celles du monde, à devant le plan d’eau, une statue, figure indistincte seule et, juste à ses pieds, deux figures assises avec peut-être un chien, évoquent homme et une femme, quand, sur l’autre rive, trois figures se tiennent, femme assise dans l’herbe, homme qui se penche vers elle, dans le geste d’offrande ou bien la monstration du fruit de sa cueillette, des fleurs accumulées dans un tissu, écharpe, à la femme qui s’est emparée d’une pour la mettre en sa robe, juste entre ses seins et l’ovale blanc perle de jambes et hanches sous robe communiquant à l’autre qui se trouve à côté, de dos, regardant peut-être vers, dans sa robe aux plis électrisés, perturbations partout des rythmes et des lignes, songeant peut-être ou fixant le lointain, figure de projection comme absente à toutes choses, au plan d’herbe bien étale d’où surgissent quelques mottes très légèrement fleuries jusqu’au bord dans le flou vaporeux, de tout le vaporeux qui enveloppe le monde, du pâle au presque éteint, à quelques accroches blanchâtres, roses et jaune cuivré en un total maladif et poisseux.