Collectif

Le Geste à l’œuvre, Richard Tuttle & pratiques contemporaines

Lien­art

270 p., 14,5 x 20 cm
18 €
ISBN 978–2‑35906–041‑6
Jan­vi­er 2011

En 1912, Vaslav Nijin­sky choré­gra­phie Le Prélude à l’Après-midi d’un Faune. S’inspirant de vas­es grecs, il en déduit une série de mou­ve­ments des mains, du torse et des pieds et rejette non seule­ment les pas tra­di­tion­nels du bal­let clas­sique mais, égale­ment, l’idée de vir­tu­osité du corps dans la vitesse et le saut. Au lieu de pro­longer une tra­di­tion, il la ques­tionne et invente ses pro­pres mou­ve­ments. Il ne s’agit pas unique­ment pour lui de rompre avec le passé mais d’inventer une nou­velle manière de penser son art. En cela, il crée un geste pour l’art de la danse et pour l’ensemble des arts. 

De Nijin­sky à Richard Long qui définit la marche comme une sculp­ture en pas­sant par John Cage intro­duisant des objets hétéro­clites dans son piano ou bien Jack­son Pol­lock peignant avec un bâton, le XXe siè­cle a su créer de nou­velles procé­dures de pro­duc­tion d’œuvres. Qu’en est-il aujourd’hui ? Quels gestes créons- nous ? Com­ment pen­sons-nous la rela­tion de ces gestes à l’œuvre ? Quel geste est à l’œuvre ?

Avec des textes de Dominique de Beir, Jean-Yves Bosseur, Jean Clottes, Philippe Desco­la, Renaud Ego, Jean Fré­mon, Karim Ghadd­ab, Rémy Jacquier, Philippe Jamet, Arnaud Labelle- Rojoux, Emmanuel Pernoud, Vir­ginie Poitrasson, Lisa Robert­son, Camille Saint-Jacques, Éric Suchère, Tris­tan Trémeau,  Richard Tut­tle, Arnaud Vasseux et Jean-Charles Vergne.