N° 248 (mai 2018), Ne repense
Sur l’herbe recouverte de givre, est comme une sidération, presque comme, comme la différence importe, est comme le givre, le sol givré, les nappes non loin, ou nappes de brouillard s’élevant du, le soleil se lève, que me regarde, sais qu’idée d’un monde n’est pas, n’est comme se levait le jour d’avant, encore avant, recommençant, serait semblable à celui qui était, dans le bosquet non loin, dans la mousse s’accumulant comme au début du tronc, dans le lichen sur, dans la branche cassée au sol, comme le cœur, l’écorce autour, le lichen sur, toutes surfaces superposées, disponibles, en cette branche cassée, en cette chose qui passe, d’abord, que regarde machinal, va se désagréger lentement jusqu’à n’être plus, comme cela, sans, mais qui est là, devant, juste parce que passe, attire le regard en, sans rien faire d’autre, tout autour, tout cela, du peu, pas grand-chose, presque rien, que sa position offre, devant ces choses qui, ou presque, et se précipitent vers, se répètent, partout, tout autour, que regarde quand même, dans l’espoir que quelque chose de moi, sans cesse, en permanence, tout le temps, se répètera encore, se produira dans les choses à peu près, qui vont disparaître, que regarde, qu’est un fragment de son temps, éclair ou un temps dilaté, du passage des choses, que se détachent un instant de la pensée vague, errante, qui un instant ne pense plus, ne repense, va repenser à, en juste mesure, cessant de s’absenter, sont là que regarde, pensant que, sur cette étendue, sommes là, que s’arrête un instant, ne serait pas comme, totalement tourné vers l’extérieur sans être concerné par, dédié, entièrement dédié à cela, pour conserver tel quel ce dépôt dans sa disposition actuelle, indifférent à.