N° 298 (juillet 2022), Montage
Ou les objets perceptibles par une modification légère du relief, la précision du contour des nuages, retrouvant là, par une légère modulation, le cours des choses, avant que la chaleur ne retombe, totalité spatiale et temporelle d’un immuable que sait ne pas être mais que constate dans l’instant jusqu’à ce que les bruits prennent de l’ampleur, dans la perception lointaine et indistincte des surfaces, dans le gris si éclairé par, dans l’ouverture de la vision périphérique, qu’il suffit d’énumérer les noms pour que se produise ce moment de suspension, dans le sursaut momentané, qui nous rattache malgré la répétition, dans l’indifférenciation où ne restera plus que quelques masses, dans les nominations, revenant au contact le plus élémentaire avec, jusqu’à se ressaisisse par le poids ressenti lorsque touche de nouveau, dans le noircissement progressif jusqu’à l’effondrement, dans la vacuité totale du geste, dans l’espace au-dessus, teinté par la position solaire, que revienne toujours à ce scintillement, bruits blancs et roses sans aucun relief, dans la brillance et la transparence, ce gris encore qui surplombe, dans le paysage s’étendant loin, dans la légèreté immédiate produite par, dans les projections multiples sur, dans le presque identique, le bruit de fond qu’établit dans le flux et reflux, dans ce qui reste de, les arbres effeuillés, le passage d’un courant à un autre, attitudes ou sentiments, attendant ses premiers effets, jusqu’à ce que ne puisse plus tenir et recommence, sans que n’ait aucune prise sur, que surgisse, redevienne ce qu’était, dans tout ce qui l’environne, quand ouvre la main pour essayer de prendre, se concentrant sur la métamorphose structurelle continue, qu’observe l’affaissement environnant de toutes parts, qu’amène des images disparates, que visualise jusqu’à ce que, apparaisse, tente de conceptualiser,d’observer l’indépendance de chacune d’elle, ne cesse de, avant que, ne revienne aussi bien en surface que sous la surface et s’établisse.