N° 300 (septembre 2022), Bande-annonce
Est la distance au sujet, de près, le plus sous tous les angles et qu’accompagne les mouvements dans l’absence de bruits ambiants, que se déréalise, dans la suite dans les va-et-vient permanents, quand l’écriture fait irruption, détourne la voix, devient l’image du langage en son jeu, que se décalent asynchrones et se fixe longtemps sur détails, présences, en inaudible de quelques, comme la fiction s’enraye dans la farce ou le burlesque devient le drame théâtral filmé de l’histoire. Est lancinant, reprise, annonce continuelle de ce qui va advenir dans tout le romanesque trahi, si l’on peut toujours faire semblant, simuler, ou injecter dans le quotidien son possible narratif, du fait sociétal commun en document sur l’époque dans un corps que toujours cadre-découpe, où littératures populaires s’entremêlent, truffent de références savantes en voix mécaniques. Est l’anarchie morale et intellectuelle offerte en couleurs clinquantes réelles et surréelles – dixit – de la jeunesse et le sexe de la France d’aujourd’hui passant du réel à l’image au réel, décale où la politique ripolinée mine le polar de l’intérieur par la forme – la légèreté – dans le multiple possible des définitions d’elle, son énumération dans la vie d’aujourd’hui. Est reformulation des problèmes d’une culture morte où la langue s’effondre en un panoramique, en un conte méchant, grossier, caricatural où l’ethnologue s’embourbe dans la catastrophe jusqu’à ce que ne restent que deux figures-idées qui échangent, dans le noir, dans l’image mise à nu, dans le noir et que réagence toute la rumeur du monde dans le passage alterné création-destruction.