N° 277 (octobre 2020), Les vivants et les morts I
Chaos groupé, l’initial est effusion lyrique, compacité irrespirable. Le corps s’épanche ainsi, de haut en bas, même s’il tente de se maintenir. La répartition se fait par zones qui communiquent vaguement – il suffit d’additionner et de répartir. Il suffit de faire diverger les orientations possibles, les directions où il fait irruption, s’établit dans un interstice. J’écris il mais cela pourrait être elle comme les pronoms s’enchaînent dans le disparate, dans la possibilité d’un éclatement – tout au ralenti. À ce moment-là s’établit la surdité – sur et sur. À ce moment-là on pense au jeu qu’il ou qu’elle répète et fait varier avec bords frangés et pointes contre dans ruptures et construction de passages – de proche en loin –, focalisation latérale pour repasser à, dans les mouvements opposés et contraires des groupes différenciés, dans les relations soudainement établies, connexions basculantes – chute contre stabilité et inversement –, petits mouvements, pas de danse et ornementations. Le je pense Kandinsky dans une proximité qui n’est pas qu’alphabétique. L’œil vérifie comme le cadrage change, comme est espace entre dans l’absence de gravitation, comme corps et objets flottent librement, comme les relations continuent d’exister, comme devient lisse. La correction est la séparation – reprise sans cesse des relations dans l’absence d’analogies – quand il n’y a plus contact mais sauts et ricochets , comme pense froideur est inexpressivité radieuse. Je suis la ligne, la repense, triangle rouge à lui seul, zigzags enroulés qui s’évitent soigneusement tandis qu’elle efface lentement en repassant sur, tandis que les différents registres s’opposent toujours. Figures solitaires dans les rapports d’échelles : ponts, tiges, grilles. Figures s’autonomisent : Alaska, montagnes chinoises, perroquets… où rien n’est codé, tout au plus allusif, comme le ton défenestre. Est X, encore, intrusion et collage de réel.