N° 306 (mars 2023), Passages
Regarde. De gris, de moutonnements gris, gris sombre. Est nuée grise. Que brouille, divise, met à distance, s’intègre, se poursuit latéral. De gauche à droite. De droite à gauche. Se séparent. Encadrent symétrique. Dans la clarté du jour. Le ciel dégrade vers blanc jusqu’au bout — l’horizon. Dans le silence qu’imagine. Se tient impassible, inexpressif — nulle émotion visible. S’inscrit dans la clarté. Tout autour de. Simule — n’est que dans l’accord. Se divise. S’inscrit. Détaille dans le déroulement latéral. Est lieu sombre — on dit sombre. Qu’imagine sa clôture, les figures qui y sont. Sombre. Dans la simplicité monumentale, le dépouillement, désencombré de tous détails, sont éclats blancs et bleus. Découpent formes et reliefs dans l’espace occulté — roches et collines, taillis, architectures. Roches et collines surtout ou un parterre fleuri — excès ornemental. Chaque sujet devient prétexte. Chaque partie définit — bleus et rouges surtout. Est un triomphe dans la terreur, une vision didactique, une allégorie de désastres. Dans la division juste, médiane implacable sur bleu intense — nuit —, derrière roches blanches dénudées donnant sur crique ou baie. Qu’impose d’un geste à l’autre, d’une figure à l’autre. Dans la nuit qu’était, maintenant d’un bleu délavé — qu’est. À l’intérieur du cercle. Se dégrade juste avant que ne commence vraiment, que s’établisse. Est là. Est déjà là — narration obscure dont le sujet échappe. Est ciel jaune, montagne bleue, sol bicolore ocre et brun. Dans le jardin qui cerne, derrière un muret, arbres, arbustes. Dans l’entourage gracile d’arabesques, ornements, en quelques annotations, figures éparses. Dans le vide tout autour. Sur le vide ne sont que. Dans le mouvement vers — les détails.